Les objectifs

Planter des arbres... Une idée louffoque???

Evidemment notre rôle ne se limite pas à creuser des trous et planter des arbres, sans quoi nous serions inutiles.

• En revanche, le CEAS nous propose quelques jours de formation, pour adapter le type de plantation en fonction des buts recherchés (moindre érosion, meilleur tenu des sols friables, barrières aérologiques...). Cette formation technique que nous recevons en peu de temps, nous avons pour mission de la restituer pendant notre stage dans les communautés, et de former les membres des communautés.
• Nous sommes aussi chargés de trouver des financements, qui vont permettre à ces communautés de retrouver un équilibre économique
• Enfin, l'arbre est l'objet idéal pour redonner une dynamique économique dans ces régions. En effet, à court terme, certaines essences vont produire des aliments qui seront vendus sur le marché de Riobamba. A moyen terme, il va fournir la matière première aux membres de la communauté, pour réaliser des meubles. Enfin à long terme, il permet de stabiliser le terrain, pérénisant la vie dans la région

En conclusion, nous reprenons la démarche des micro-crédits, développée par le prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus, mais sans exiger en retour le remboursement de ces crédits.

C'est un des points forts du projets. Le CEAS est une association importante en équateur. Elle suit les programmes que nous executons, plusieurs années après notre passage, s'assurant que le développement s'inscrit bien dans la durée. En outre, ce stage a reçu le label stage ouvrier, obligatoire pour obtenir les diplome de l'Ecole Polytechnique. Vu la demande croissante pour ce type de stage, la pérénité de l'association Zorrino est garantie.

Apprendre à des locaux à planter des arbres. On pourrait juger cette idée incongrue... Et pourtant, ce sont bien les communautés elles-mêmes qui sollicitent l'aide du CEAS et de Zorrino. Ces communautés sont même finacièrement impliquées puisqu'elles financent un quart du coût du projet. Ceci n'est pas neutre quand on connait les difficultés économiques qu'elles traversent.